Il y a maintenant trois ans, le dimanche 7 mai 2017, une marche initiée par MM. Luc Pelletier et Sylvain Lemieux rassemblait plus de 5000 personnes motivées à retrouver et à maintenir les soins de proximité au Kamouraska. Depuis, le comité « Mes soins restent ici » continue à assurer le suivi de cette mobilisation afin que ces soins essentiels reprennent définitivement racine au Kamouraska.
En cette période de pandémie, la préoccupation principale du comité est de s’assurer de la sécurité des citoyens de la région advenant un pic de contagion due à la COVID-19.
« Il est question de déconfinement, on ne peut s’y opposer. Cependant, on peut se questionner à savoir si nous sommes prêts à affronter la tempête. Dans nos CHSLD, nos résidences pour personnes âgées, est-ce que tout est prêt pour prévenir et contrôler la propagation du virus ? Disposerons-nous de zones chaudes et froides dans les CHSLD, au centre hospitalier, ainsi que dans les résidences pour personnes âgées ? Est-ce que le Kamouraska aura la capacité d’effectuer des tests de dépistage en cas d’éclosion ? Est-ce que le matériel de protection sera disponible partout ? La lecture du dossier publié ces derniers jours dans l’hebdomadaire Le Placoteux (édition du 6 mai 2020) nous laisse un peu songeurs quant à ce niveau de préparation », a indiqué le comité.
« Nous ne pouvons nous opposer à une réouverture de la région Bas-Saint-Laurent ; mais il faut s’assurer de la discipline des citoyens à respecter la distanciation sociale et l’étiquette respiratoire. Il faut éviter que des gens venant de l’extérieur de la région viennent contaminer notre communauté au-delà de nos capacités à en absorber les impacts. Nous ne voulons pas inquiéter indûment les gens de la région, mais les sensibiliser à l’importance de la prévention compte tenu du fait qu’il n’existe aucun traitement, aucun vaccin et que le Bas-Saint-Laurent constitue la région la plus âgée du Québec ».